PRESENTATION

Fermer Arts Martiaux

Fermer ENSEIGNANTS

Fermer Informations

TECHNIQUE

Fermer DISCIPLINES

Webmaster - Infos
Visites

   visiteurs

   visiteur en ligne

Informations - STAGE DE FIN D' ANNEE A BIAS 2013

Le stage de fin d'année qui se déroule depuis plusieurs années dans le joli Dojo de Thierry et Frédérique a toujours été une réussite et le restera pour longtemps je crois. Ceci en raison de leur volonté de bien faire et de la qualité d'accueil qu'ils réservent aux pratiquants. Aussi sans doute parce que l'ensemble des iaidokas présents ont toujours à coeur de faire vivre ce séminaire par leur participation active à tenter de comprendre et de mettre en oeuvre les difficiles techniques du Iaïdo.

C'est une joie pour moi de voir autant d'engouement et d'intérêt de leur part et cela m'incite à leur proposer un enseignement de qualité tout en tentant à mon tour de répondre, dans la mesure de mes connaissances, par des explications simples et claires.


 

Le travail de la respiration devient essentiel dans toute pratique de Budo mais depuis quelques temps, on en parle de manière plus appuyée dans le cadre des stages nationaux. Il est intéressant de se rendre compte qu'une respiration adaptée aura des conséquences sur le rythme des katas mais aussi interviendra dans la qualité d'une coupe au sabre.

Il s'agit de couper non pas avec les épaules mais avec le ventre. La tendance générale serait d'inspirer dans la montée du sabre et d'expirer sur la descente, à l'issue de la coupe.

Bien souvent, les épaules montent par l'action vers le haut du diaphragme(les poumons se remplissent d'air) et, vue de l'extérieur, l'impression est donnée d'une tête qui s'enfonce dans les épaules.

L'idéal serait de maintenir les épaules basses lorsqu'on arme le sabre au-dessus de la tête et des les garder comme cela à l'issue de la coupe. Considérant que armer c'est déjà couper,  il suffit simplement d'inverser la respiration en expirant sur l'armer et le couper, l'inspiration, brève, se réalisant peu avant la levée des bras.

L'intérêt de cela: concentration de la force dans le bas-ventre se traduisant par la décontraction des épaules et des mains sur la poignée du sabre, garantissant une plus grande fluidité de mouvement, une possibilité de coupes successives et un meilleur équilibre du corps dans les déplacements.

Un jour, la question a été posée à un sensei japonais sur sa manière d'envisager le travail de la respiration dans sa pratique du Iaïdo. Celui-ci a répondu en faisant travailler les katas en une longue expiration ventrale et sonore afin de s'assurer que tous les pratiquants présents exerçaient correctement. Certains suffoquèrent, d'autres reprenaient plusieurs fois leur respiration, les plus endurcis devenant rouge écarlate d'avoir craché trop d'air à la fois ou travaillant trop durement. Le sensei s'amusant de ce qu'il voyait a su montrer à son tour une parfaite cohésion "respiration/mouvement" sans présenter aucune fatigue apparente.

Tout cela pour dire qu'une respiration contrôlée, mesurée dans l'exercice, permettra une plus grande aisance des mouvements, une plus grande  disponibilité du corps dans les déplacements, un parfait équilibre et l'assurance d'une coupe efficace. A méditer et à tenter de mettre en œuvre.

 

 

 


Loïc Delalande
DTR IAIDO AQUITAINE


Date de création : 10/03/2013 ~ 18:48
Dernière modification : 25/12/2013 ~ 21:50
Catégorie : Informations
Page lue 661 fois


Prévisualiser Prévisualiser     Imprimer l'article Imprimer l'article

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


cadeau.gifSpécial !
Discours de Ogura Sensei
Stage National à Strasbourg
20 -22 Février 2009
 

(Retranscription littérale, extrait d’une vidéo de Marc Domon)

 Extrait du compte-rendu édité sur le forum du CNK

http://forum.cnkendo-da.com/viewtopic.php?t=2521

  

« Le Iaido que vous pratiquez de votre mieux avec beaucoup d’enthousiasme est un art martial qui existe depuis à peu près 500 ans.
C’est un art qui a été fabriqué, dans le but de faire tomber son adversaire.
Il y a différents mots qui ont servi à définir cet art, comme le Batto Jutsu et le Iai Jutsu.
Donc, l’évolution historique de ce Jutsu s’est transformé en Michi, le DO, « la voie ».
L’évolution de cet art martial s’est faite à partir de la base qui consistait à renverser ou détruire l’adversaire.
Et la transformation en voie du Iaido, finalement s’est transformé en un art pour soi-même, soi-même évoluer et travailler son cœur.
C'est aussi, considérer son partenaire comme un partenaire, mais plus comme un adversaire à tuer.

L'un des buts principaux, c’est de travailler son propre CŒUR et son ESPRIT.
Dans la longue histoire de l’évolution du Iaido, ce qui compte aujourd’hui n’est plus la compétition en tant que telle, le fait de gagner, le passage de grade ; ce n’est pas ça l’essence.
Le fait d’évoluer et de faire des compétitions en tant que tel pour monter en grade, c’est une évolution d'un processus, ce n’est pas un but en soi.
Ce qu’il faut, c’est avoir du plaisir dans ce processus, il fait évoluer en grade.
Le but n’est pas de dire : « Voilà ça y est, j’ai passé mon grade, j’y suis arrivé. » C’est juste un moyen, mais ce n’est pas la finalité.

Le but c’est de s’impliquer de façon fondamentale et profonde pour évoluer dans son art.
En pratiquant l’art martial, le Iaido de façon vraie et fondamentale, quand on avance, et on ne dit plus de mal des autres, on ne se vante plus « moi je, moi je… ». Tout ça disparaît et on arrive par avoir un Cœur vrai.  

Le fait de faire des exercices de façon assidue, cela permet de travailler son Cœur, en apprenant de façon vraie, les Waza permettent de travailler son Cœur.
Grâce à ce processus vous devenez des Êtres de Bien avec un grand « B » ; c'est-à-dire : vrai et juste.
Si vous n’arrivez pas à avoir le Cœur vrai, pur, vous ne pouvez pas faire correctement les Waza, ce n’est pas possible.
Il y a une façon d’enseigner. Un dicton des temps anciens dit que la façon d’utiliser le sabre est pure, si le Cœur est pur.
C’est la conséquence de l’état du cœur qui se reflète sur le sabre, c’est ça le Cœur de l’Esprit du Iaido.  

Le sabre que vous utilisez, la personne qui l'a fabriqué, elle l'a fait avec tout son Cœur, avec toute sa personne. Donc, le sabre a une valeur.  

Je voudrais vous raconter une histoire célèbre à l’époque SenKuDai, époque des guerres au Japon.
C’était un sabre tellement exceptionnel que maintenant, il est considéré comme « Trésor National ».
On n'exagère pas quand on dit que le sabre a été fabriqué avec le cœur de la personne.
Masamuné était quelqu’un de très connu au Japon dans le monde des arts martiaux.
Il avait 2 disciples très très bons qui sortaient du lot. Ces 2 disciples s’appelaient Muramasa et l’autre Sadamuré, c’étaient 2 disciples exceptionnels.
Un jour, Masamuné a proposé à ces 2 disciples de s’affronter pour gagner sa fille, donc la fille était l’enjeu de l’affrontement.
L’idée était que l’un des 2 disciples se marie avec sa fille pour prolonger la lignée de la famille.
Donc, les 2 disciples ont dû fabriquer un katana. Une fois finis, les katana ont été plantés dans une rivière qui passait à proximité de la maison du maître.
Puis, en amont de la paille a été jetée dans la rivière.
En descendant l’une des pailles a rencontré le sabre de Muramasa, et la paille a été coupée délicatement.
Par contre, au moment où la paille a rencontré le sabre de Sadamuré, elle s'est accrochée au sabre ; la paille n’a pas été coupée.
Le maître Masamuné a retiré le sabre de Sadamuré de la rivière, alors la paille a été coupée.
Donc, Sadamuré a dit « j’ai gagné la compétition » ; il pouvait se marier avec la fille. Il espérait continuer la lignée de la famille Masumuné.

Question de Ogura Sensei
Vous pensez que le maître a choisi lequel des 2 disciples ?
Le sabre qui a coupé la paille ?
Ou le sabre qui a coupé la paille en sortant la lame de l’eau ?
- Ceux qui pensent que c’est Muramasa, dont le sabre a coupé la paille correctement, levez la main ?
- Ceux qui pensent que c’est le sabre qui a coupé la paille en le sortant de la rivière, levez la main ?
C'est Sadamuré qui a remporté la main de la fille de Masamuné,
Donc, la différence c’est le Cœur, c'est-à-dire le premier avec la lame qui a coupé la paille. Mais pour le deuxième, ce n’est pas seulement que la lame, mais la façon de l’utiliser qui comptait. Ce n’est pas l’objet, mais la façon de l’utiliser, et c’est le Cœur qui est important.
Ce qui est le plus important pour un Samouraï, ce n’était pas d’avoir un sabre qui coupait correctement, c’est plutôt d’avoir un sabre que l’on va utiliser. C’est pour cela que l’esprit de la personne qui a fabriqué le sabre est très important.
Déjà à l’époque des guerres au Japon, le Cœur était important.

Vous me comprenez, mais vous savez déjà, je voudrais répéter ce qui est important pour le Iaido, c’est le Kokoro, le Cœur.
Donc, ce qui est important, ce n’est pas de se combattre, de battre, mais c’est le fait de le faire de façon pacifique, c’est la paix qui ressort de la pratique.

Un des rêves, un des objectifs fondamentaux de l’art martial, c’est que tous les pratiquants d’art martiaux du monde s’entendent bien, qu’ils soient unis d’un même Cœur.
Il ne faut pas de distension entre les pratiquants, tout cela est pour contribuer à la paix dans le genre humain.
Il faut faire en sorte d’avoir le Cœur et le Corps qui soient ensemble, de façon à s’unir.
Ce qui est important dans la pratique des techniques, c’est surtout l’éducation du Cœur.
Donc, le but de la pratique du Iaido, c’est de viser à la perfection, aux progrès de l’être humain, de son caractère.
Ce qui est important pour les Samouraï contemporains d’aujourd’hui, ce n’est pas d’être bon, ou mauvais, au Iaido. C’est de savoir, si l’on a un Cœur bien au fond, un Cœur idéal, adapté.

Donc, vous avez déjà fait tous de votre mieux jusqu’à maintenant.
Mais, ce que je voudrais que vous cherchiez ; il faut pratiquer votre art martial en cherchant la direction du Cœur pour la pratique de l’art martial.
Donc, je voudrais que vous continuiez à éduquer votre Esprit et à le faire grandir dans la pratique.

Nous-mêmes Japonais, nous avons réussi à avoir des Dan.
Mais, nous avons aussi une longue pratique, depuis très longtemps, de façon intensive.
Et malgré tout, ce n’est pas fini.
Ce qui veut dire, que ceux qui pratiquent depuis longtemps, n’y sont pas encore arrivés, vous qui pratiquez dans la même direction, pour devenir des Samouraï véritables.
Donc, je voudrais que vous me permettiez de vous aider, de mon mieux, pour vous aider à avancer.

Bon courage. »

 
Préférences

Se reconnecter
---

Votre nom (ou pseudo) :

Votre code secret


 Nombre de membres 5 membres


Connectés :

( personne )
Recherche



Calendrier
Nouvelles des Amis
^ Haut ^