Budo Ryu Aquitain

Une rencontre bien sympathique à l'occasion de ce stage qui s'est tenu sur les rives de l'Océan Atlantique les 24 et 25 mai 2014.

 Pour mener à bien cet événement, Jocelyn et Dominique nous ont ouvert les portes de leur Dojo pour accueillir Jean-Jacques Sauvage, 7ème Dan Renshi, et tous les aquitains.

Bien d'autres fidèles à notre passion commune ont fait le déplacement. Ainsi se sont regroupés autour de l'expert les clubs de Cognac, Brive la Gaillarde, Bordeaux, Cadaujac, Bias, Cestas et Hourtin bien entendu.

 

Belle ambiance dans cette grande salle, bariolée de couleurs vives, agréable et très éclairée, idéale pour un week-end de pratique du Iaïdo. Le temps n'était pas à l'ensoleillement près du lac mais qu'importe, le soleil brillait à l'intérieur du gymnase grâce aux participants et à la présence de l'expert.

 

Toujours très prolixe dans ces recommandations, Jean-Jacques a su capter l'attention des auditeurs qui, timides dans un premier temps, furent avides de poser de nombreuses questions d'ordre technique. Sourire aux lèvres, sans jamais se lasser et avec une extrême patience, Jean-Jacques a su apporter les réponses. Explications, démonstrations et répétitions le cas échéant, chaque point technique fût décortiqué et analysé, si bien que l'audience fût non seulement à l'écoute mais aussi très participative.

 Question  posée à chacun d'entre eux à l'issue du stage:

 

" Qu'as-tu retenu de ces journées?".

 

Il en ressort en résumé que tous s'accordent à dire que le Tenouchi est un élément technique fondamental très important dans la pratique du Iaïdo.

Le Tenouchi ne réside pas simplement dans notre capacité à tenir un sabre. C'est aussi permettre au sabre de vivre dans nos mains par une saisie appropriée selon l'action souhaitée. Tantôt ferme, tantôt souple: ferme sur l'attaque de la cible et plus souple sur la montée du sabre au-dessus de la tête pour armer. La plupart du temps, la main ferme s'exerce sur les coupes et les Chiburi.

 

Jean-Jacques affirme que toutes actions réalisées dans la simplicité, c'est-à-dire en écartant tout défaut lié à la posture, à un excès de force et aux interprétations plus ou moins bien fondées, est l'assurance d'une progression notable dans la pratique du Iaïdo. Il faut donc travailler, travailler et travailler encore.

 

 

LOIC DELALANDE

DTR AQUITAINE